Voila une bien mauvaise nouvelle, c'est vrai que c'est tellement compliqué, voire, pour la SNCF quasiment impossible de modifier la ligne de train en 1500v pour tirer ces magnifique voitures avec des locs classiques...Eh bien non, vous continuerez à prendre les vieilles UIC, et autre DEV-SI branlante, ou des corails rennovées à la va-vite... Et ces superbes voitures Grand-Confort iront pourrir vers Périgueux ou en Alsace où des enfants de putains viendront les taguer, casser les vitres, foutre le feux, bref les rendre bonne pour la ferraille...
Merci les (ir)responsables de la SNCF
Baisser de rideau pour les voitures Grand Confort
Les 41 voitures « Grand Confort »
encore en circulation sur les relations Paris - Luxembourg (EC
Victor-Hugo) et Metz - Paris (train 1616) seront retirées
du service le 30 août. Victimes de leur coût d'entretien
élevé et des frais en personnel technique d'accompagnement
nécessités par la surveillance du fourgon générateur
d'énergie (climatisation) incorporé à chaque
rame, elles seront garées en attente d'éventuels
acquéreurs.
A l'origine 1ère classe, ce parc construit à 105
exemplaires au début des années 70 avait connu ses
heures de gloire sur les trains à 200 kn/h Capitole, Etendard
et Aquitaine et sur les offres de haut standing reliant la capitale
à Strasbourg et Nantes. En 1983, la fin des Trans-Europ-Express
exclusivement 1ère classe sur le Sud-Ouest avait provoqué
leur déclassement partiel. Dix ans après, un second
lot réaménagé en « Euraffaires »,
avec espaces diversifiés et restauration à la place,
adoptait une livrée extérieure gris et bordeaux.
Devenues mixtes, les compositions se partagaient alors les lignes
de Toulouse, Strasbourg et Luxembourg. En 1995, la montée
en puissance des TGV sur l'Atlantique réduisait leurs prestations
à une peau de chagrin. A l'hiver 1998, tout le parc regroupé
sur le Nord-Est (gérance de Paris-Ourcq) était engagé
sur Strasbourg et le Luxembourg pour se cantonner cet été
à la desserte du grand duché et de Metz.
Régis CHESSUM LVDR du 1-09-99